THE WALL

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Engagement et contestation : le chant des partisans


Le chant des partisans, Anna Marly( Musique), Joseph Kessel et Maurice Druon (paroles) 1943

- En 1943, au niveau international : les forces alliées prennent le dessus sur le nazisme (victoire de  l’URSS à Stalingrad, batailles de Midway et Guadalcanal dans le Pacifique, victoire de l’Angleterre à El  Alamein, dans l’année 1942). Dès 1941, la résistance débute dans l’ensemble des pays occupés.

- En France, en 1943, la mise en place du STO (Service du Travail Obligatoire) et de la milice par  Darnand ainsi que l’amplification des rafles réactivent la résistance. Ainsi, la pression s’accentue sur  la population française (novembre 1942 : suppression de la ligne de démarcation avec une seule  France, le nord sous domination nazie et le sud pressurisé par la milice).

La résistance devient donc plus importante et s’organise en FFI ou Forces Françaises de l’Intérieur.  On peut souligner le rôle notoire des FTP ou Francs-Tireurs Partisans (communistes) au sein de la  résistance. Ce chant met en évidence l’intensification de la résistance et la volonté de libérer le pays

 

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme.
Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite…

C’est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève…

Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l’ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute…

Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu’on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?

Source : http://www.fndirp.asso.fr

 

 


19/09/2014
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